Soirée d’ouverture ¤ Japonités

Entrée libre

Du 5 au 7 avril, Le Thé des Muses se met à l’heure du printemps japonais.

Célébrée à travers tout le Japon comme un évènement majeur, Hanami, la contemplation des fleurs, sera, en cette année de Japonisme, également déclinée au Thé des Muses.

Nous avons le plaisir de vous inviter à la soirée d’ouverture de JAPONITES, les journées du printemps japonais,
jeudi 5 avril, à partir de 19h.

A cette occasion, découvrez l’exposition des oeuvres de Shoichi Hasegawa
(exposition en collaboration avec la galerie L’Estampe),

et laissez-vous surprendre par une performance de danse Butôh
lors d’un happening de Yok Yok Ng.

Le tout souligné d’un thé Sencha du Japon, bien entendu,
et pourquoi pas, d’une petite douceur nippone.

(entrée libre)

> Exposition de Shoichi Hasegawa
Graveur et peintre japonais né en 1929 à Yaizu (Japon) et connu mondialement, Shoichi Hasegawa vient à Paris en 1961 approfondir son savoir sur les techniques de la gravure à l’eau forte en couleur et acquiert une maîtrise telle qu’il est très vite reconnu par plusieurs prix internationaux de gravures.
Entre éducation traditionnelle et ouverture sur l’occident, son oeuvre est tel un voyage sur la cîme des montagnes. Un équilibre fragile et pourtant très stable, une impression délicate et pourtant chatoyante, la gravure d’un moment simple et pourtant parfait.

Au fil des année et grâce à la confiance de l’artiste et de son éditeur, la Galerie l’Estampe (Strasbougr) a constitué une collection exceptionnelle d’oeuvres de Shoichi Hasegawa. Les oeuvres exposées en avril au Thé des Muses sont issues de cette collection.

> Performance de Butôh par Yok Yok Ng
Le butôh est une danse née au Japon dans les années 60. Plus près d’un concept, d’une façon de percevoir le monde que d’une danse codifiée, elle le résultat de l’expression de sentiments profonds de l’artiste qui vit sur scène.

Le butôh est la danse qui frappe le sol. Il est aussi appelé l’art de la détresse.
Créé dans un contexte sociopolitique d’après guerre (et notamment après les attaques nucléaires), il est tout à la fois l’expression de la brisure humaine que de sa volonté à survivre grâce au réveil de forces profondes, tapies dans les prodondeurs de la nuits, dans les profondeurs de l’âme.

Poésie, lenteur, suptilité, humanité.
Entre perplexité et fascination, le spectateur n’en ressort jamais indemne.

La perfomance sera menée par Yok Yok Ng.
Danseuse-performeuse, Yok Yok Ng s’est formée au japon auprès de Min Tanaka, avec la Makjuku Performance Company. Elle a suivi les ateliers de danse de Shiro Daïmon, Mark Tompkins, Franck Van de Ven, Pierre Boileau et Endo Tadashi. Yok Yok Ng a participé et créé des créations performances avec ’Yony Corpus’, un collectif d’artistes plasticiens et des arts vivants. Elle dirige aussi le CIRA, Centre pour le développement des pratiques de danse multidisciplinaires.
Son travail est issu de son engagement au monde et de ses rencontres, où se retrouvent le Body Weather*, la danse Butô et l’Art contemporain.

JAPONITES, les journées du printemps japonais

Pendant ces 3 jours, quelques aspects méconnus des arts et coutumes nippons seront mis à l’honneur au sein de votre Maison de Thé :
- lettres (haïku, calligraphie),
- peintures (exposition, sumi-e),
- détente (performance de danse bhuto, shiatsu et essayage de kimono)
- et, bien sûr, thé (dégustation, cha no yu)

Les ateliers, animations et performances de l’événement Japonités sont sur inscription. Le nombre de participants à chaque session est limité.

HANAMI, la contemplation des fleurs

La fleur de cersier, sakura, symbolise la beauté éphémère, l’impermanence des choses, telle la vie sur terre : belle, fragile mais fugace, d’où l’importance que lui confère les Japonais depuis des siècles.

Hanami est une tradition très populaire qui consiste à se regrouper, entre amis, sous les cerisiers et à en contempler les fleurs, tout en se restaurant de manière sobre (souvent un bento maison) et en buvant du saké ou du thé.
Danse, performances, défilés en habits traditionnel : de nombreux événements rythment également la période de floraison (qui va de l’apparition des boutons jusqu’à la chute du dernier pétale), qui prend des airs de festival.

Japonisme 2018
2018 marque le 160ème anniversaire des relations diplomatiques entre le Japon et la France. Cette année commémore également le 150ème anniversaire du début de l’ère Meiji, moment où le Japon s’engageait sur la voie de la modernité et s’ouvrait à l’Occident.
La rencontre entre le Japon et l’Occident au XIXème siècle mit l’Europe en effervescence avec le mouvement japonisme. En 2018, le Japon met à nouveau la France en effervescence grâce à de nombreuses manifestations culturelles.