Du dimanche 17 au dimanche 24 septembre 2017
- Terminé

Moselle Open : Ils sont de retour !

Partagez les émotions du tennis à l’occasion du 15ème édition du Moselle Open ATP 250. Les joueurs du circuit professionnel vous donnent rendez-vous du 17 au 24 septembre 2017 aux Arènes de Metz.



Le Moselle Open est mort, vive le Moselle Open ! Le tournoi, qui a failli partir à l’automne à Taïwan, se déroulera bien pour la quinzième fois à Metz en septembre prochain. Sans Yvon Gérard, son ancien manager général, sa grande gueule, mais avec Julien Boutter, son directeur emblématique, des nouveaux hommes forts (Eric Lucas et Raymond Doudot) et 100% d’actionnaires lorrains. Confiants pour pérenniser l’épreuve, ces derniers peuvent s’appuyer, lors de cette première édition du renouveau, sur un plateau qui a fière allure.



Le rendez-vous est incontournable, solennel et immuable. En plein cœur de l’été, à un mois des premières balles, les organisateurs du Moselle Open lancent véritablement le compte à rebours du tournoi en dévoilant les nouveautés et surtout le casting dans les salons cosy et luxueux du conseil départemental de la Moselle.

Sauf que cette année, le cérémonial avait un goût franchement inhabituel après les soubresauts de ces derniers mois, oscillant entre satisfaction, reconnaissance et surtout soulagement. « Il y a un an, on ne faisait pas les fiers. Beaucoup de personnes ont choisi de ne pas laisser partir le Moselle Open à Taïwan. Je tiens à remercier personnellement Patrick Weiten. Sans lui, nous ne serions pas là aujourd’hui », affirme Raymond Doudot, le nouveau président de la SAS Open de Moselle. Couvert de louanges, le maître des lieux et président du CD57, « le partenaire public principal », a réaffirmé son soutien sans faille à un événement qui lui tient à cœur et qui compte dans le paysage tennistique français. « Le Moselle Open a un passé, un présent et il aura un futur. L’attractivité ne se décrète pas, elle se démontre. C’est le cas avec le maintien du tournoi à Metz », ajoute Patrick Weiten.

Souriants et détendus dans leur costume de circonstance, Eric Lucas et Julien Boutter ont tenu à en remettre une couche et à mettre l’accent sur « l’amour du territoire ». « Dans cet exercice, une fois que l’on est rétrogradé, on ne descend pas simplement d’une division comme au foot. Une telle épreuve ne serait jamais revenue à Metz. », avance l’ancien joueur émérite. Pour l’assureur de profession, « la facilité aurait été d’accepter un fonds de pension. Mais c’était reculer pour mieux sauter. Le Moselle Open est bien de retour. Il a la fierté de s’appuyer sur un ancrage et un investissement 100% local. »

2 des 4 mousquetaires

Avec le retard pris à l’allumage, la concurrence nouvelle et déloyale (financièrement) la même semaine à Prague de la Rod Laver Cup – la lucrative exhibition chère à Roger Federer où l’on retrouvera notamment l’Autrichien Dominic Thiem – on pouvait craindre le pire pour le plateau de ce Moselle Open 2017. Que nenni. « Notre finalité était de redémarrer en proposant aussi bien, voire mieux que l’an dernier. Je pense que la liste est enthousiasmante. »

Tenant du titre, Lucas Pouille viendra comme prévu défendre sa couronne, lui qui est désormais bien installé dans le Top 20 du circuit mondial. Le Belge David Goffin, lauréat en 2014, a, lui, fait encore mieux avec une apparition, certes éphémère, dans le Top 10. Sa blessure lors du dernier Roland-Garros est encore dans toutes les mémoires, lui qui s’était gravement blessé à la cheville en se prenant les pieds dans le tapis. « Il a repris la compétition. Il sera là », assure Julien Boutter.

L’année de rêve de Muller

Dernier ancien vainqueur : Gilles Simon, qui a déjà raflé la mise par deux fois à Metz (2010 et 2013). Encore demi-finaliste l’an dernier, le Français de 32 ans vit une saison 2017 catastrophique, lui qui ne compte que deux quarts de finale à Marseille et Lyon. Membre du conseil des joueurs, il a, on s’en souvient, apporté son soutien au tournoi quand il le fallait... Et puis il y a « le revenant » Richard Gasquet, finaliste malheureux au tout début de sa carrière face à Jérôme Haehnel. C’était en 2004. Que le temps passe vite... Le Mozart du tennis français n’a pas été épargné ces derniers mois par des pépins physiques à répétition. Il n’était plus venu au Moselle Open depuis 2011 et une défaite en quart de finale face à Gilles Muller.

A 34 piges, le Luxembourgeois doit se pincer pour y croire tant il vit une saison comme dans un rêve. Il a décroché les deux premiers titres (Sydney et s’Hertogenbosch) de sa carrière en simple et a battu Rafael Nadal à Wimbledon. Il est aujourd’hui aux portes du Top 20 (21e). Auréolé de son nouveau statut, il sera l’une des attractions de cette nouvelle édition.

Tout comme les Espagnols Nicolas Almagro et Pablo Carreno Busta. Le premier est un nom qui cherche un dernier souffle dans une brillante carrière alors que le second, 26 piges, fait son petit bonhomme de chemin dans l’ombre de ses prestigieux compatriotes. Vainqueur cette saison sur la terre battue d’Estoril (face à Gilles Muller), il sera à découvrir pour le public des Arènes, lui qui est actuellement 15e joueur mondial.

Au programme, on retrouvera également le fantasque Benoît Paire, l’Alsacien Pierre-Hugues Herbert, l’inoxydable Julien Benneteau ou encore deux anciens finalistes : l’Allemand Mischa Zverev (2010) et l’Italien Andreas Seppi (2012). « Il manque certainement un Top 10. Mais si l’on m’avait présenté une telle liste il y a 6 mois, j’aurai signé à l’époque des deux mains », avoue Julien Boutter, à qui il reste trois invitations, dont l’une en accord avec la Fédération Française de Tennis (FFT). Peut-on espérer voir à l’œuvre Gaël Monfils et Jo-Wilfried Tsonga, les deux Français les plus charismatiques - Pour le premier, c’est non. Il a répondu favorablement aux lucratives sirènes de Saint-Pétersbourg, dont le tournoi se dispute en même temps. Le second est actuellement dans une période mouvante entre ses résultats irrégulier, sa nouvelle paternité et sa volte-face vis-à-vis de la Coupe Davis.

Nouveautés

« Le Moselle Open, ce n’est pas qu’un tournoi sportif, c’est aussi et surtout un show », martèle Eric Lucas. Le tournoi messin sera le théâtre d’une première mondiale avec le système d’arbitrage de haute-technologie, déposé par la société espagnole Foxtenn. « C’est encore plus fort que le hawk-eye qui était une reproduction de la trajectoire de la balle. Cette fois-ci, c’est l’impact réel sans marge d’erreur avec 2 500 images à la seconde. On aime bien faire des paris. Personne n’a encore osé le tenter sur le circuit ATP », lance avec un grand sourire Julien Boutter.

Les organisateurs du Moselle Open ont également trouvé un accord avec la société messine MPM pour une scénarisation dans le noir lors de l’entrée des artistes. Au village des partenaires, le « Jungle Bar » aura cette année une ambiance de forêt alors que la vraie nouveauté réside sans aucun doute la création d’une fan-zone, un club-house de 150 mètres carrés sur le parvis des Arènes.
« Un vrai lieu de vie permanent », annonce Eric Lucas. La preuve s’il le fallait encore que le Moselle Open est toujours debout, plus que jamais même...

Photo : Lucas Pouille, espoir du tournoi


lasemaine.fr





http://www.moselle-open.com/
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Lieu : Arènes de Metz, Palais Omnisport

Adresse : Avenue Louis le Débonnaire

Ville : Metz

Département : Moselle

Région : Grand Est

Pays : France

Annoncé anonymement le mercredi 22 juillet 2020
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