Guisberg | 18h30 - 23h | Release party

Tarif non communiqué

Guisberg
Abandonnant les sequins au profit d’un casque à cornes et d’un veston en mouton retourné, Guisberg a toujours été la caution heavy metal d’Herzfeld tout en suivant une ligne pop. Direct, ce trio prend au collet par sa rudesse. Et Double Flex, (Herzfeld / Dorso Records) 2e album éloigné de son prédécesseur Love Spray, Yes? par sept longues années déjà, regorge d’énergie à l’état pur. Percutant et animal, il mêle twist primitif (The Spade) et rock de forcené (Mens Sana In Corpore Sano). L’incroyable Cannibal Hunt nous convie à une chasse à l’homme de dix minutes et vingt-neuf secondes, offrant un démonstration de rage et de démence humides dignes du héros de Rudyard Kipling et de ses fabuleux amis. Car c’est bien cette approche cathartique de la musique qui définit le groupe : cette manière de jouer à corps perdu comme pour extérioriser un démon et purifier l’auditoire. Molestés mais heureux, nous savourons notre écoute. Rêvant d’être sauvages mais voués le jour à arpenter la ville comme des Macadam King[s], ces rockers manuels entretiennent avec foi leur vision d’une musique rude et intemporelle. Suivons-les avant de retourner le dos courbé à nos fauteuils de bureau, avec dans un coin de la tête cette idée qui nous titille : « The cannibal right to shout… »

Johnny Tchekhova
Reconnaissez-vous cette voix de verre - Conservant l’univers pop-synthétique où l’on s’était habitués à le trouver, le chanteur d’A Second Of June, débarrassé du filtre anglophone, nous conte à travers le personnage de Johnny Tchekhova des récits amoureux où se mêlent fantômes, chassés-croisés et espoirs déçus. Jouant avec un français rythmique manié d’une main de maître, Johnny nous fait danser au son de ses chroniques, surfant avec une apparente désinvolture sur son quotidien comme le dandy des temps modernes qu’il est.